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L’homme: un miracle

L’homme: un miracle

Chapitre 14

L’homme: un miracle

1. Qu’est-​ce qui peut sembler être un énorme problème pour le cerveau?

DE TOUTES les merveilles de la terre, aucune n’est plus stupéfiante que le cerveau humain. Ainsi, chaque seconde quelque 100 millions de messages transmis par les différents sens arrivent au cerveau. Mais comment celui-ci évite-​t-​il d’être complètement submergé par ce flot d’informations? Puisque nous ne pouvons réfléchir qu’à une seule chose à la fois, comment le cerveau traite-​t-​il ces millions de messages qui lui arrivent en même temps? De toute évidence, non seulement il survit à ce déluge de renseignements, mais il les traite très facilement.

2, 3. De quelles deux manières le cerveau résout-​il ce problème?

2 Cette capacité du cerveau humain n’est qu’une de ses nombreuses facultés étonnantes. Deux facteurs entrent en jeu. Premièrement, à l’intérieur du tronc cérébral il y a un réseau nerveux de la taille du petit doigt, la formation réticulaire. Agissant à la manière d’un centre de régulation de la circulation routière, celle-ci contrôle les millions de messages qui arrivent au cerveau. Elle rejette ceux qui sont sans importance pour ne sélectionner que ceux qui méritent l’attention du cortex cérébral. Chaque seconde, ce minuscule réseau nerveux permet à quelques centaines de messages au maximum de pénétrer dans la pensée consciente.

3 Ensuite, il semble que des ondes qui balaient le cerveau 8 à 12 fois par seconde attirent plus précisément l’attention de l’homme sur certains messages. Elles provoquent des périodes de très grande sensibilité durant lesquelles le cerveau enregistrera les signaux les plus forts et agira en conséquence. On croit que par le moyen de ces ondes le cerveau s’analyse lui-​même pour ne s’arrêter que sur les informations primordiales. C’est ainsi qu’il connaît chaque seconde une poussée d’activité extraordinaire.

Étonnant et admirable’

4. Malgré les nombreuses études entreprises sur le cerveau, quel fait demeure?

4 Ces dernières années, les savants ont avancé à pas de géant dans l’étude du cerveau. Toutefois, ce qu’ils ont appris n’est rien comparé à ce qui reste inconnu. Un chercheur a déclaré qu’après plusieurs millénaires de conjectures et quelques dizaines d’années de recherches scientifiques intenses, tout comme l’univers, notre cerveau demeure “fondamentalement mystérieux⁠1”. Incontestablement, le cerveau humain est bien l’aspect le plus mystérieux du miracle qu’est l’homme lui-​même. Un miracle n’est-​il pas par définition une chose “étonnante et admirable”?

5. Quel fait relatif au développement du cerveau chez l’enfant souligne l’abîme qui existe entre le cerveau humain et celui des animaux?

5 Le miracle débute dans le ventre de la mère. Trois semaines après la conception de l’enfant, les cellules de son cerveau commencent à se former. Elles se multiplient par vagues soudaines, produisant parfois jusqu’à 250 000 cellules par minute. Après la naissance, le cerveau continue à se développer et à constituer son réseau nerveux. L’abîme entre le cerveau humain et celui de l’animal se remarque rapidement: “Contrairement à celui de n’importe quel animal, le cerveau de l’enfant triple son volume au cours de sa première année de vie⁠2.” Avec le temps, 100 milliards de cellules nerveuses, les neurones, et d’autres types de cellules sont ainsi enfermées dans le cerveau, alors que celui-ci ne constitue que 2 pour cent du poids du corps humain.

6. Comment les signaux nerveux passent-​ils d’un neurone à un autre?

6 Les neurones, cellules fondamentales du cerveau, ne se touchent pas vraiment. Ils sont séparés par les synapses, de minuscules espaces de l’ordre de quelques centièmes de micron. La connexion se fait par des substances chimiques qu’on appelle neuromédiateurs. On en connaît une trentaine, mais il est possible que le cerveau en compte beaucoup d’autres. Ces signaux chimiques sont perçus à une extrémité du neurone par un labyrinthe de minuscules filaments, les dendrites, puis ils sont transmis à l’autre extrémité du neurone par une fibre nerveuse, l’axone. Dans le neurone, ces signaux sont électriques, mais dans les espaces intercellulaires, ils sont chimiques. La transmission des signaux nerveux est donc de nature électrochimique. Chaque pulsation a la même force, mais l’intensité du signal est fonction de la fréquence des pulsations, fréquence qui peut aller jusqu’à mille pulsations par seconde.

7. Quelle caractéristique du cerveau la Bible commente-​t-​elle, et quel fait découvert par les scientifiques confirme ce commentaire?

7 On ne connaît pas de façon certaine les changements physiologiques qui se produisent dans le cerveau quand nous acquérons des connaissances. Cependant, des expériences ont montré qu’au fur et à mesure que nous apprenons, notamment durant notre jeunesse, de meilleures connexions s’établissent, et les substances chimiques qui font la jonction entre les neurones sont libérées en plus grande quantité. L’utilisation prolongée du cerveau fortifie les connexions, et la capacité d’apprendre augmente. Pour reprendre les propos de la revue Pour la Science, “une connexion entre deux voies se trouvera renforcée chaque fois que ces voies seront activées simultanément⁠3”. À cet égard, nous noterons avec intérêt le commentaire de la Bible selon lequel les pensées profondes sont plus facilement comprises par les hommes mûrs qui, “par l’usage, ont les facultés perceptives exercées”. (Hébreux 5:14.) Des expériences ont en effet prouvé que lorsqu’elles ne sont pas employées les facultés mentales s’affaiblissent. Ainsi, comme un muscle, le cerveau se fortifie par l’exercice, mais s’affaiblit quand on ne l’utilise pas.

8. Quelle est une des grandes questions non résolues au sujet du cerveau?

8 On peut parler des innombrables fibres nerveuses microscopiques et des connexions qu’elles rendent possibles comme des “circuits” du cerveau. Elles occupent une place bien déterminée dans un labyrinthe d’une complexité stupéfiante. Mais comment elles sont placées à l’endroit précis demandé par les “schémas de connexion”, c’est là un mystère. Selon un scientifique, “sans aucun doute, parmi les problèmes posés par le développement du cerveau, le plus fondamental concerne la répartition des connexions des neurones. Il semble que la plupart des connexions soient établies précisément à des stades précoces du développement⁠4”. Un autre chercheur ajoute que de telles zones aux circuits tracés avec précision sont “courantes dans tout le système nerveux. Mais pour ce qui est de savoir comment ces circuits bien précis ont été tracés, c’est aujourd’hui encore un des grands problèmes non résolus⁠5”.

9. Selon l’estimation des savants, combien de connexions peut-​il y avoir dans le cerveau, et, selon une autorité en la matière, quelles sont ses possibilités?

9 Le nombre des connexions possibles entre neurones est astronomique. En effet, chaque neurone peut avoir des milliers de connexions avec ses voisins. Il y a non seulement des connexions entre neurones, mais également des microcircuits qui relient directement les dendrites entre elles. “Ces ‘microcircuits’, dit un neurologue, ajoutent une dimension tout à fait nouvelle à l’idée déjà ahurissante que nous nous faisons de la manière dont fonctionne le cerveau⁠6.” Certains chercheurs pensent que “les milliards de cellules nerveuses que compte le cerveau humain permettent peut-être un million de milliards de connexions⁠7”. Et quelles possibilités cela offre-​t-​il? D’après Carl Sagan, “l’information contenue dans le cerveau humain (...) remplirait plus de vingt millions de volumes, autant que dans l’ensemble des plus grandes bibliothèques du monde⁠8”.

10. a) Sous quels rapports le cortex cérébral de l’homme diffère-​t-​il de celui des animaux, et quels avantages l’homme en retire-​t-​il? b) Qu’a dit un chercheur à ce propos?

10 C’est son cortex cérébral qui distingue nettement l’homme de n’importe quel animal. Il s’agit de la couche extérieure plissée du cerveau, d’une épaisseur d’à peine un demi-centimètre, qui épouse la forme de la boîte crânienne. Déplié, le cortex occuperait une surface de quelque 20 décimètres carrés, avec environ 1 000 kilomètres de fibres de connexion par centimètre cube. Non seulement le cortex humain est plus volumineux que celui de n’importe quel animal, mais la partie vierge est beaucoup plus grande chez l’homme. Cela veut dire que dans cette région les circuits ne sont pas déjà câblés pour commander les capacités physiques du corps, mais sont libres pour les activités supérieures de la pensée, ce qui fait précisément la différence entre l’homme et l’animal. “Nous ne sommes pas simplement des singes plus doués”, déclare un chercheur. Du fait de notre intelligence, “nous sommes qualitativement différents de toutes les autres formes de vie⁠9”.

Des capacités bien supérieures

11. Comment le cerveau de l’homme lui permet-​il d’acquérir des connaissances nouvelles avec une grande souplesse?

11 “L’apanage du cerveau humain, explique un savant, tient dans le nombre, la variété et la spécialisation des facultés dont il est doté⁠10.” Dans le domaine des ordinateurs, on dit de fonctions définies par des circuits fixes qu’elles sont “câblées”, pour les différencier des fonctions qu’un programmeur peut introduire dans l’ordinateur. “Si l’on applique cela à l’homme, écrit un auteur faisant autorité, le câblage correspond aux facultés innées ou du moins aux prédispositions⁠11.” Dans le cerveau des humains sont effectivement programmées de nombreuses capacités qui leur permettent d’apprendre, mais pas le savoir lui-​même. En revanche, les animaux ont une sagesse instinctive “câblée”, mais des capacités limitées pour ce qui est d’apprendre des choses nouvelles.

12. Contrairement aux animaux, quelles capacités sont programmées au départ dans le cerveau de l’homme, et quelle liberté cela lui donne-​t-​il?

12 Un ouvrage scientifique fait remarquer que l’animal le plus intelligent “n’acquiert jamais une intelligence comparable à celle de l’humain. En effet, il ne dispose pas de l’équipement neural programmé au départ qui nous rend capables de formuler des concepts à partir de ce que nous voyons, un langage à partir de ce que nous entendons et des pensées à partir d’événements vécus”. Toutefois, grâce aux informations venant de notre environnement, nous devons ensuite programmer notre cerveau, sans quoi, dit ce livre, “rien de comparable à l’intelligence humaine ne se développerait (...). Sans l’introduction massive de ces informations résultant de l’expérience, c’est à peine si une trace d’intelligence apparaîtrait⁠12”. Ce sont donc les aptitudes innées du cerveau humain qui nous permettent d’édifier notre intelligence, mais en plus, et à la différence des animaux, nous avons toute liberté pour programmer à notre guise nos capacités intellectuelles en fonction de nos connaissances, de nos valeurs morales, des circonstances et de nos objectifs.

Le langage unique des humains

13, 14. a) Montrez par un exemple qu’une fonction déjà programmée dans le cerveau de l’homme lui laisse néanmoins une grande souplesse de programmation. b) Eu égard à cela, qu’a dit un linguiste au sujet du langage et des animaux?

13 Le langage des hommes est un exemple remarquable de fonction “câblée” avec néanmoins une très grande souplesse de programmation. Les spécialistes sont d’avis que “le cerveau humain est génétiquement programmé de manière à apprendre un langage⁠13” et que la parole ne peut “s’expliquer qu’à partir d’une capacité innée du cerveau permettant le développement du langage⁠14”. Cependant, et contrairement à la rigidité du comportement instinctif des animaux, l’utilisation par l’homme de cette fonction “câblée” du langage est d’une extrême souplesse.

14 Aucune langue particulière n’est “câblée” dans notre cerveau, mais celui-ci a été programmé de façon que nous puissions apprendre des langues. Si dans une famille on parle deux langues, un enfant les apprendra toutes deux. S’il côtoie des personnes qui en parlent une autre encore, il l’apprendra. Depuis sa tendre enfance, une fillette avait été en contact avec des gens qui parlaient différentes langues. À l’âge de cinq ans, elle en parlait couramment huit. Eu égard à ces capacités naturelles de l’homme, il n’est pas étonnant qu’un linguiste ait dit que les expériences faites avec les chimpanzés sur le langage gestuel “prouvaient en réalité que les chimpanzés sont incapables de maîtriser ne serait-​ce que les formes les plus rudimentaires du langage humain⁠15”.

15. Que révèle la science au sujet des langues les plus anciennes?

15 Cette faculté étonnante de l’homme pourrait-​elle être la conséquence d’une évolution à partir des grognements des animaux? L’étude des langues les plus anciennes écarte l’idée d’une évolution de ce genre. Un spécialiste déclara qu’“il n’y a pas de langages primitifs⁠16”. L’anthropologue Ashley Montagu est d’avis que les langues jugées primitives présentent “très fréquemment un caractère de complexité étonnant et sont même parfois plus aptes à exprimer certaines choses que des langues associées à des civilisations que nous considérons comme supérieures⁠17”.

16. Que disent certains chercheurs au sujet de l’origine du langage, mais pour qui n’est-​ce pas un mystère?

16 Un neurologue arrive à cette conclusion: “Plus nous cherchons à comprendre le mécanisme du langage, plus le processus devient mystérieux⁠18.” Un autre chercheur a dit: “L’origine du langage syntaxique reste aujourd’hui encore un mystère⁠19.” Un troisième a fait ce commentaire: “La parole qui a le pouvoir de faire se déplacer les hommes et les nations plus que n’importe quelle autre force distingue de façon unique les humains des animaux. Pourtant, les origines du langage demeurent l’un des mystères les plus déconcertants du cerveau⁠20.” Ce n’est toutefois pas un mystère pour qui y voit la main d’un Créateur qui a “câblé” certains circuits dans le cerveau de l’homme pour que celui-ci soit capable de parler.

Des choses qui ne s’expliquent que par la création

17. a) Quel fait relatif au cerveau ne peut être expliqué par l’évolution? b) Qu’est-​il logique de conclure du fait de la capacité cérébrale illimitée de l’homme?

17 Selon l’Encyclopédie britannique, le cerveau de l’homme “est doté de capacités potentielles beaucoup plus grandes que ce qui peut être mis en œuvre au cours d’une vie⁠21”. On a dit aussi que le cerveau humain était capable de recevoir et de mémoriser toute la connaissance qu’on peut lui transmettre actuellement et même un milliard de fois plus! Mais pourquoi l’évolution aurait-​elle prévu un tel potentiel? “C’est en réalité, reconnaît un savant, le seul exemple vivant d’une espèce ayant été dotée d’un organe dont elle ne sait toujours pas se servir.” Et il soulève cette question: “Comment peut-​on concilier cela avec la thèse fondamentale de l’évolution, à savoir que la sélection naturelle procède par petites étapes, chacune d’elles devant apporter à l’individu qui en bénéficie un avantage minime, mais néanmoins mesurable?” Il ajoute enfin que le développement du cerveau “reste l’aspect de l’évolution le plus inexplicable⁠22”. Puisque l’évolution ne peut produire ni transmettre une capacité cérébrale aussi démesurée et qui ne serait jamais utilisée entièrement, n’est-​il pas plus raisonnable de conclure que si l’homme est doté de facultés lui permettant d’apprendre indéfiniment, c’est qu’il a été conçu et fait pour vivre toujours?

18. Comment un savant a-​t-​il résumé les possibilités du cerveau, et quel exemple illustre bien celles-ci?

18 Emerveillé par le fait que le cerveau humain puisse emmagasiner une information “qui remplirait plus de vingt millions de volumes”, Carl Sagan déclara: “Le cerveau est quelque chose de très grand dans un tout petit espace⁠23.” Ce qui se passe dans un si petit espace défie l’entendement humain. Imaginez par exemple ce que fait le cerveau d’un pianiste quand ses doigts courent sur le clavier pour jouer une pièce difficile. Il faut que son cerveau ait un extraordinaire sens du mouvement pour commander aux doigts de frapper les bonnes touches au bon moment et avec la force qui convient en fonction des notes qui trottent dans sa tête! S’il fait une fausse note, son cerveau l’en informe immédiatement. Ce programme d’une complexité incroyable a été développé dans son cerveau par des années de pratique. Mais cela n’a été possible que parce que la capacité musicale était programmée à la naissance dans le cerveau humain.

19. Qu’est-​ce qui explique que le cerveau humain a de telles capacités intellectuelles et beaucoup d’autres?

19 Aucun cerveau animal n’a jamais conçu pareilles choses et n’est capable de les faire. Aucune théorie évolutionniste ne peut expliquer cela. N’est-​il pas évident que les capacités intellectuelles de l’homme reflètent une Intelligence suprême? C’est ce que montre Genèse 1:27, où nous lisons: “Dieu se mit à créer l’homme à son image.” Les animaux, eux, n’ont pas été créés à l’image de Dieu, ce qui explique pourquoi ils n’ont pas les mêmes capacités que l’homme. S’il est vrai qu’ils font des choses étonnantes, guidés par leur instinct défini à l’avance et de façon permanente, ils ne peuvent absolument pas rivaliser avec les humains dont la souplesse du cerveau leur permet de penser, d’agir et de construire continuellement à partir des connaissances acquises.

20. Pourquoi l’altruisme dont peut faire preuve l’homme est-​il incompatible avec l’évolution?

20 L’altruisme, cette faculté qu’a l’homme de donner généreusement de lui-​même, crée un autre problème aux évolutionnistes. En effet, comme l’a fait remarquer l’un d’eux, “tout ce qui a évolué par sélection naturelle est nécessairement égoïste”. Certes, beaucoup d’humains sont égoïstes, mais ce même évolutionniste reconnaissait également: “Il se peut qu’une autre qualité unique de l’homme soit sa capacité d’altruisme vrai, sincère et désintéressé⁠24.” Un autre savant a dit: “L’altruisme est inné en nous⁠25.” Seuls les humains font preuve d’altruisme tout en étant conscients de ce que cela peut leur coûter ou du sacrifice que cela représente.

Reconnaissons que l’homme est un miracle

21. Quelles capacités propres à l’homme font qu’il y a un abîme entre les animaux et lui?

21 Réfléchissez un instant. L’homme pense dans l’abstrait, se fixe consciemment des objectifs, fait des plans pour les atteindre, se met à l’œuvre pour les réaliser et éprouve une profonde satisfaction quand il y parvient. Créé avec des yeux pour admirer ce qui est beau et des oreilles pour apprécier la musique, ayant le goût des arts, le besoin d’apprendre, une curiosité insatiable et une imagination inventive et créatrice, l’homme trouve la joie et le contentement dans l’usage de ces dons. Il rencontre des problèmes, mais il est heureux d’utiliser ses capacités mentales et physiques pour les résoudre. Il est également doté d’un sens moral qui lui permet de déterminer ce qui est bon ou mauvais, d’une conscience qui le travaille lorsqu’il s’écarte de la voie droite. Il connaît le bonheur de donner, celui d’aimer et d’être aimé. Toutes ces activités augmentent sa joie de vivre et apportent un sens et un but à son existence.

22. Quelles observations rendent l’homme conscient de sa petitesse et le poussent à rechercher le pourquoi des choses?

22 L’homme peut admirer les plantes et les animaux, la majesté des montagnes et des océans ainsi que l’immensité d’un ciel étoilé, et avoir conscience de sa petitesse. Il a la notion du temps et de l’éternité; il se demande comment il est venu sur la terre et où il va; et il cherche à savoir ce qu’il y a derrière tout cela. Les animaux ne se livrent pas à ce genre de réflexions, mais les humains, eux, veulent savoir le pourquoi et le comment des choses. Pour quelle raison? Parce qu’ils sont dotés d’un cerveau extraordinaire et qu’ils ont été créés à l’“image” de Celui qui les a faits.

23. À qui David a-​t-​il attribué le mérite de sa naissance, et qu’a-​t-​il dit à propos de sa formation dans le ventre de sa mère?

23 Avec une perspicacité surprenante, David, un psalmiste de l’Antiquité, attribua le mérite de tout cela à Celui qui a formé le cerveau et qui, à ses yeux, était l’Auteur du miracle qu’est la naissance de l’homme. Il s’exclama: “Je te louerai de ce que, de façon redoutable, je suis fait d’une manière merveilleuse. Tes œuvres sont prodigieuses, et mon âme en a parfaitement conscience. Mes os ne t’étaient pas cachés, quand je fus fait dans le secret, quand je fus tissé dans les parties les plus basses de la terre. Tes yeux virent mon embryon, et dans ton livre se trouvaient inscrites toutes ses parties.” — Psaume 139:14-16.

24. Quelles découvertes scientifiques font que les paroles de David sont particulièrement étonnantes?

24 Effectivement, on peut dire que l’ovule fécondé dans le ventre de la future mère porte “inscrites” en lui toutes les parties du corps humain en formation. Le cœur, les poumons, les reins, les yeux et les oreilles, les bras et les jambes, le cerveau stupéfiant, tout cela ainsi que les autres parties du corps humain se trouvaient ‘inscrits’ dans le code génétique de l’ovule fécondé. Ce code inclut notamment les programmes internes qui fixent l’ordre dans lequel apparaîtront ces différents organes, chacun au bon moment. Cette vérité a été consignée dans la Bible presque trois mille ans avant que les savants ne découvrent le code génétique.

25. À quelle conclusion cela nous amène-​t-​il?

25 L’existence de l’homme avec son cerveau prodigieux n’est-​elle pas vraiment un miracle, une chose étonnante et admirable? Et n’est-​il pas évident qu’un tel miracle ne peut être que la conséquence d’une création et non pas de l’évolution?

[Questions d’étude]

[Entrefilet, page 168]

Comment le cerveau peut-​il trier les 100 millions de messages qui lui arrivent chaque seconde?

[Entrefilet, page 169]

Chaque dixième de seconde le cerveau s’analyse lui-​même pour ne s’arrêter que sur les informations primordiales.

[Entrefilet, page 169]

Notre cerveau demeure “fondamentalement mystérieux”.

[Entrefilet, page 173]

“Nous ne sommes pas simplement des singes plus doués.” Du fait de notre intelligence, “nous sommes qualitativement différents de toutes les autres formes de vie”.

[Entrefilet, page 175]

“Les origines du langage demeurent l’un des mystères les plus déconcertants du cerveau.”

[Entrefilet, page 175]

Le développement du cerveau humain “reste l’aspect de l’évolution le plus inexplicable”.

[Entrefilet, page 177]

Le cerveau stupéfiant de l’homme porte la ‘marque’ de Celui qui l’a fait.

[Encadré/Illustration, page 171]

LE CERVEAU HUMAIN — Un ‘mystère inexpliqué’?

“Le cerveau humain est la chose la plus merveilleuse et la plus mystérieuse de tout l’univers.” — Henry Osborn, anthropologue⁠a.

“Comment la pensée naît-​elle dans le cerveau? Telle est la question très importante à laquelle il nous faut encore répondre.” — Charles Sherrington, physiologiste⁠b.

“En dépit d’une accumulation continue des connaissances, les détails des mécanismes dont le cerveau est le siège restent encore profondément mystérieux.” — Francis Crick, biologiste⁠c.

“Quiconque parle d’un ordinateur comme d’un ‘cerveau électronique’ n’a jamais vu un cerveau.” — Irving Bengelsdorf, rédacteur scientifique⁠d.

“Notre mémoire active emmagasine des milliards de fois plus d’informations qu’un gros ordinateur de recherches moderne.” — Morton Hunt, rédacteur scientifique⁠e.

“Puisque le cerveau est différent et infiniment plus complexe que n’importe quelle autre chose de l’univers connu, peut-être nous faudra-​t-​il abandonner certaines des idées auxquelles nous sommes le plus obstinément attachés avant de pouvoir pénétrer sa structure mystérieuse.” — Richard Restak, neurologue⁠f.

À propos de l’abîme qui sépare les humains des animaux, Alfred Wallace, qui ‘découvrit’ l’évolution avec Darwin, écrivit à celui-ci: “La sélection naturelle n’aurait pu doter le sauvage que d’un cerveau à peine supérieur à celui du singe, et pourtant le cerveau d’un sauvage est à peine inférieur à celui d’un individu moyen de notre société instruite.” Contrarié par cet aveu, Darwin répondit: “J’espère que vous n’avez pas irrémédiablement tué notre enfant⁠g.”

Dire que le cerveau humain aurait évolué à partir de celui d’un animal quelconque défie la raison et les faits. La conclusion suivante est autrement plus logique: “Devant l’incroyable relation qui existe entre cet organe et l’esprit humain et qui dépasse l’entendement, je suis contraint de reconnaître l’existence d’une intelligence supérieure, capable de l’avoir conçue et réalisée. (...) Je me vois contraint d’attribuer l’origine de cette association à la volonté d’un être intelligent.” — Dr Robert White, neurochirurgien⁠h.

[Schéma, page 170]

(Voir la publication)

Comme un muscle, le cerveau se fortifie par l’exercice, mais s’affaiblit quand on ne l’utilise pas.

dendrites

neurone

axone

synapse

neurone

axone

[Illustration, page 172]

Le cerveau est capable de mémoriser une information qui “remplirait plus de vingt millions de volumes”.

[Illustration, page 174]

Le cerveau d’un enfant est programmé à l’avance pour qu’il puisse apprendre rapidement une langue compliquée. En revanche, “les chimpanzés sont incapables de maîtriser ne serait-​ce que les formes les plus rudimentaires du langage humain”.

[Illustration, page 176]

Les humains ont des capacités autrement supérieures à celles de n’importe quel animal.

[Illustration, page 178]

“Dans ton livre se trouvaient inscrites toutes ses parties.”